Electro-Harmonix - Pédale de boucleur stéréo 1440

Le compresseur Airchild Six Sixty est l'interprétation sonore par J. Rocketts Audio Design du célèbre compresseur de studio vintage 660. Considéré comme le meilleur compresseur jamais conçu, il est issu de l'utilisation, pendant des années, des compresseurs 660 et 670 (stéréo) originaux en studio. L'entreprise a décidé de rendre cette signature sonore accessible aux guitaristes sans avoir à débourser entre 10 000 et 100 000 dollars.

Le compresseur de guitare emblématique a créé des sonorités très reconnaissables à travers l'histoire de la musique, notamment de la country. Cela dit, ils estimaient qu'il existait déjà trop de clones de ce circuit légendaire et peu de variantes.

Le circuit Iconic classique a tendance à compresser le son, un peu comme un limiteur, mais il a aussi ancré cette signature sonore dans certains genres musicaux, ce qui peut être très apprécié. J. Rockett souhaitait proposer un compresseur fonctionnant comme un compresseur de studio, qui enrichit les harmoniques et lisse les transitoires sans écraser le spectre. L'Airchild Six Sixty donne tout simplement envie de jouer davantage : il augmente le sustain sans saturer le signal, il enrichit le son et apporte plus de profondeur au jeu. Les sonorités visées étaient celles du jeu au slide de Lowell George et le chant des solos et des rythmiques de Mark Knopfler.

Histoire/Origines
Le compresseur Fairchild 660 original a été conçu par Rein Narma, qui avait collaboré avec Les Paul à la construction d'une console de mixage pour son enregistreur Ampex 8 pistes. Les Paul demanda à Narma de concevoir un compresseur-limiteur. Sherman Fairchild, ami de Les Paul, ayant entendu parler du compresseur, acquit la licence du modèle de Narma et l'engagea comme ingénieur en chef chez Fairchild Recording Equipment Corporation. Les dix premiers Fairchild 660 furent construits par Narma lui-même. Le premier exemplaire fut vendu à Rudy Van Gelder, qui l'utilisa pour la gravure de masters sur laque pour les labels Blue Note Records et Vox Records. Le deuxième exemplaire fut livré aux studios Olmsted Sound à New York et le troisième à Mary Ford et Les Paul.

Conception
Les modèles 660 (mono) et 670 (double canal) peuvent fonctionner comme compresseur (ratio 2:1, seuil à 5 ​​dB en dessous du niveau normal du programme), comme limiteur de crête (ratio 30:1, seuil à 10 dB au-dessus du niveau normal du programme), ou encore à n'importe quel niveau intermédiaire. Grâce à un unique étage d'amplification push-pull et une tension de commande extrêmement élevée, les 660 et 670 offrent un son d'une pureté exceptionnelle, sans aucun bruit parasite, avec une distorsion et un bruit de fond extrêmement faibles. Leur temps d'attaque ultrarapide permet d'obtenir un effet de limitation maximal dès le 1/10 000e de seconde. Ce temps d'attaque ultrarapide est associé à six courbes de relâchement variables, dont trois adaptent automatiquement le temps de relâchement au niveau de limitation appliqué. Le 660 est ainsi le premier compresseur/limiteur à proposer un temps de relâchement variable automatique.

Le modèle 660 dispose de commandes pour le gain d'entrée, le seuil et la constante de temps. Le modèle 670 à deux canaux offre la flexibilité supplémentaire de pouvoir être utilisé soit comme deux limiteurs indépendants, soit comme limiteur de composantes verticale et latérale (somme et différence). À sa sortie, le 670 était le seul appareil capable de contrôler indépendamment les composantes verticale et latérale avec une perte de séparation minimale.

Utilisateurs notables
Les studios Abbey Road ont fait l'acquisition de douze synthétiseurs 660 après que l'ingénieur du son Peter Bown les ait entendus lors d'une visite chez Capitol Records aux États-Unis et les ait utilisés lors d'enregistrements des Beatles, principalement pour les voix. À partir de 1966, Geoff Emerick a commencé à utiliser le 660 sur les pistes de batterie de Ringo Starr, ainsi que sur les pistes de piano et de guitare. En 2014, Abbey Road possédait encore huit des 660 originaux achetés dans les années 1960.

La compression est sans doute l'effet le plus mal compris, alors qu'elle a un impact considérable sur la restitution musicale. Il n'existe aucun enregistrement professionnel qui soit exempt de compression, sous une forme ou une autre. Le gain est une forme de compression, tout comme l'égalisation.

Un compresseur est utilisé pour réduire la plage dynamique d'un signal, c'est-à-dire pour réduire la différence de niveau entre les parties les plus fortes et les plus faibles d'un signal audio.

La compression est couramment utilisée pour atténuer les pics transitoires forts (par exemple, lorsqu'un chanteur pousse soudainement une note aiguë ou qu'un guitariste attaque une note avec force) ; la compression aide à maintenir un niveau constant.

La compression provoque essentiellement une distorsion du signal, en modifiant sa sonorité originale par traitement. Le compresseur y parvient généralement en accentuant certaines harmoniques selon la manière dont il affecte le signal d'entrée. Il est très fréquent que les compresseurs pour guitare altèrent la tonalité intrinsèque, modifient les aigus et introduisent du bruit. Le rôle des concepteurs est de rendre cette distorsion transparente et dynamique afin d'obtenir la meilleure performance sonore possible. Fiez-vous à vos oreilles !

En compression, la plage dynamique se rétrécit : l’écart de niveau entre les crêtes les plus fortes et les passages les plus faibles est réduit. À l’inverse, un compresseur peut aussi renforcer les notes douces et leur donner plus de présence. Pour la guitare, la compression améliore le sustain et le toucher. Utiliser un compresseur en amont d’un ampli saturé ou d’une pédale de gain revient simplement à ajouter de la compression, et l’effet est généralement peu audible. Un bon compresseur permet de prolonger les notes sans introduire de bruit ni d’artefacts sur un ampli ou une pédale saturée, mais il est généralement plus efficace sur un ampli clair pour en apprécier pleinement l’effet. On entend souvent de la compression sur les guitares country, au moins comme un effet de saturation prononcé. La plupart des guitaristes n’utilisent pas ce son car un signal compressé limite la dynamique ; cependant, bien utilisée, elle peut l’accroître globalement. On compare souvent la compression à la réverbération. En y réfléchissant, c’est tout à fait juste. La compression met en avant toute la force dynamique de manière équilibrée, tandis que la réverbération crée de l’espace et de la distance.

1. SORTIE - Cela peut paraître simple, mais le niveau de sortie est essentiel pour bien régler votre compresseur. Pour un effet de compression maximal, maintenez la sortie à 1 ou moins (elle interagit avec le seuil : plus vous augmentez le seuil, plus le volume augmente également ; baissez donc la sortie pour entendre l'effet de compression). Si vous poussez la sortie à fond et que vous saturez l'entrée de votre ampli, vous créez du gain et la compression est atténuée. Vous obtiendrez du sustain et de la richesse harmonique, mais l'effet de compression sera plus difficile à percevoir.

2. SONORITÉ - L'un des principaux reproches adressés aux compresseurs concerne leur impact sur l'égalisation. Un compresseur Dynacomp classique génère du bruit et dénature les aigus. L'égaliseur de l'AIRCHILD atténue ces problèmes et permet d'obtenir un son naturel. En tournant le bouton dans le sens antihoraire, vous accentuez les basses et atténuez les aigus ; en le tournant dans le sens horaire, vous accentuez les aigus et atténuez les basses. Vous pouvez ainsi adapter l'égalisation à votre configuration, car chaque ampli est différent.

3. MÉLANGE - La fonction Mélange vous permet simplement de mélanger votre signal sec avec le signal compressé, ce qui permet un réglage fin, pour ainsi dire.

4. SEUIL - Dans cette configuration, le seuil détermine simplement le niveau de compression. En position complètement antihoraire, la compression est désactivée ; en position complètement horaire, elle est maximale. Vous pouvez ensuite ajuster ce réglage selon vos préférences à l'aide du contrôle de mixage. N'hésitez pas à expérimenter avec le seuil et à prendre en compte son interaction avec le niveau de sortie. Plus le niveau de sortie est élevé, plus le gain est important ; l'effet sera donc moins perceptible. Maîtriser la compression est un art subtil : fiez-vous à votre oreille et à votre ressenti pour trouver le réglage qui vous convient.

5. ALIMENTATION - 9 V CC, polarité négative uniquement ! Consommation : 20 mA. (Pas d’option de batterie interne)